En route vers Maria
On ne se lève pas aussi tôt que souhaité, vers 8 heures. Le temps de se préparer et de se mettre en route suffit à la pluie pour s'intensifier. En espérant une eclaircie, on se cache sous des arbres devant la clairière de la veille, guettant l'arrivée d'une bête noire poilue. Une heure plus tard, on comprend que les ours, eux, ne sont pas cons, ils restent au sec.
Finalement, il faut se mettre en marche sous la pluie, seulement 3km mais avec une belle ascension.
Arrivés sur la 132, on se poste de chaque côté de la route. Peu importe où vont les gens, tant qu'ils nous déposent plus loin. La deuxième voiture qui passent devant nous s'arrête à mon niveau. Ouf. Ce sont des bretons. Ils vont à Percé vers le sud, où l'on est passé il y a quelques jours.
Emeric, 25, le conducteur, habite à Montréal depuis un an avec sa copine. C'est un navigateur qui a passé l'année précédente sur un bateau. Sa mère, Laurence, l'a rejoint pour quelques semaines. Ils profitent de leurs retrouvailles pour se promener. Ils ont vu une orignal et son petit dans le parc de la gaspésie. Ca nous fait espérer après l'échec Forillon. A Percé, nous mangeons ensemble dans un bar du poulet et des frites, accompagnés d'une bière locale.
Nous repartons sous le crachin. Le spot donne une vue imprenable sur le rocher percé. Deux filles dans une voitures passent devant nous, disparaissent... puis reviennent. Elles vont acheter du gin à la société secrète, une distillerie cachée dans une ancienne église.
Attente dans une station service, sous la pluie, la vraie. 30 min à éviter le souffle des camions qui filent, trempant nos sacs. Finalement des français s'arrêtent. Ils viennent également de Forillon et nous ont croisés à Percé.
Francois et Stéphanie sont passionnés par la culture des indiens d'Amériques depuis quelques années. Ils ont comme activité secondaire la maroquinerie, la création de bijoux... en s'inspirant de l'artisanat indien.
Ils se sont renseignés sur les bienfaits de certaines plantes sur l'organisme et parlent notamment de l'infusion d'epinette noire que consomm.ai.ent énormément les natifs. En France, on pourrait la remplacer par du genevrier. Ils disent avoir le don de magnétiseur, notamment François, qui a remarqué son don dès l'enfance mais qu'il ne l'a compris et développé qu'à l'âge adulte.
Ils continuent leur voyage vers l'ouest et vont voir un pow wow vers Québec.
On sent à quel point cette passion de la culture amérindienne les anime. Ils avaient tous deux une autre vie auparavant, mais nous disent qu'ils se sentent apaisé comme il ne l'ont jamais été, en vivant selon les principes qui leur correspondent. Ils sont heureux.
Une anglaise qui est arrivé au Québec pour vivre avec son chum nous avance. Ses enfants font fu soccer, pour elle, le hockey, c'est pas du sport. Nous terminons le trajet avec deux jeunes travailleur.se.s qui rentrent du boulot. La conductrice dépose son ami dans une maison à Maria au bord de la mer, puis nous amène chez Sylvain Rivière où nous allons passer deux semaines en woofing.
Finalement nous n'auront pas fait le tour la Gaspésie.
Je laisse en lien la page FB de la patte d'ours, le nom de l'artisanat de Stéphanie et François : https://m.facebook.com/stephanie.francois.pattedours18/
Finalement, il faut se mettre en marche sous la pluie, seulement 3km mais avec une belle ascension.
Arrivés sur la 132, on se poste de chaque côté de la route. Peu importe où vont les gens, tant qu'ils nous déposent plus loin. La deuxième voiture qui passent devant nous s'arrête à mon niveau. Ouf. Ce sont des bretons. Ils vont à Percé vers le sud, où l'on est passé il y a quelques jours.
Emeric, 25, le conducteur, habite à Montréal depuis un an avec sa copine. C'est un navigateur qui a passé l'année précédente sur un bateau. Sa mère, Laurence, l'a rejoint pour quelques semaines. Ils profitent de leurs retrouvailles pour se promener. Ils ont vu une orignal et son petit dans le parc de la gaspésie. Ca nous fait espérer après l'échec Forillon. A Percé, nous mangeons ensemble dans un bar du poulet et des frites, accompagnés d'une bière locale.
Nous repartons sous le crachin. Le spot donne une vue imprenable sur le rocher percé. Deux filles dans une voitures passent devant nous, disparaissent... puis reviennent. Elles vont acheter du gin à la société secrète, une distillerie cachée dans une ancienne église.
In gin we trust
Francois et Stéphanie sont passionnés par la culture des indiens d'Amériques depuis quelques années. Ils ont comme activité secondaire la maroquinerie, la création de bijoux... en s'inspirant de l'artisanat indien.
Ils se sont renseignés sur les bienfaits de certaines plantes sur l'organisme et parlent notamment de l'infusion d'epinette noire que consomm.ai.ent énormément les natifs. En France, on pourrait la remplacer par du genevrier. Ils disent avoir le don de magnétiseur, notamment François, qui a remarqué son don dès l'enfance mais qu'il ne l'a compris et développé qu'à l'âge adulte.
Ils continuent leur voyage vers l'ouest et vont voir un pow wow vers Québec.
On sent à quel point cette passion de la culture amérindienne les anime. Ils avaient tous deux une autre vie auparavant, mais nous disent qu'ils se sentent apaisé comme il ne l'ont jamais été, en vivant selon les principes qui leur correspondent. Ils sont heureux.
François et Stéphanie
Une anglaise qui est arrivé au Québec pour vivre avec son chum nous avance. Ses enfants font fu soccer, pour elle, le hockey, c'est pas du sport. Nous terminons le trajet avec deux jeunes travailleur.se.s qui rentrent du boulot. La conductrice dépose son ami dans une maison à Maria au bord de la mer, puis nous amène chez Sylvain Rivière où nous allons passer deux semaines en woofing.
Finalement nous n'auront pas fait le tour la Gaspésie.
Je laisse en lien la page FB de la patte d'ours, le nom de l'artisanat de Stéphanie et François : https://m.facebook.com/stephanie.francois.pattedours18/



Nous suivons votre périple avec bonheur. A plus tard.Dani&Papayo
RépondreSupprimerAlors, les pouceux... C'est pas trop la berzingue. En tout cas, c'est écœurant de vous voir comme trainer vos gosses sous la pluie et attendre que l'curé s'mouche pendant qu'nous, c'est à peine si on a l'temps d's'tirer une buche pour souffler. Bon, j'espère qu'avec toutes vos rencontres, vous vous paquez par trop la fraise pour caller l'orignal le lendemain quand vous passez la nuit sur la corde à linge. Même si ça n'a pas l'air d'arriver tous les jours, mais on voit bien que ce blog n'est pas un quotidien.
RépondreSupprimerAllez, j'arrête de parler à travers mon chapeau pour péter dans la broue. J'ai fait l'tour de ce que je connais du québecois, tabernak !
Continuez comme ça et surtout, ne lâchez pas la patate en écrivant sur ce blog qui nous fait voyager en pouci_net
Que de pluie !!! J'espère que vos kway sont bien imperméable. Au plaisir de vois lire très prochainement.. Bisous. Pour info, Laureen est une super personne. Heureuse de la connaître. Bisous
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