Le parc Forillon
Au matin, pas de pression. On partage un café sur la terrasse inondée de soleil de nos hôtes, avec vue sur le bassin du sud ouest où des cormorans et des fous de Bassan pêchent. En signant le livre d'or de Patrice et Diane, on se rend compte qu'il n'en sont pas à leur coup d'essai : de nombreuses pages témoignent des gens qu'ils ont accueilli chez eux. Ils nous invitent de nouveau ce soir, c'est difficile de refuser mais il faut qu'on avance si on veut vraiment faire le tour de la Gaspésie.
Deux étudiants du CEGEP nous proposent rapidement de nous emmener à l'entrée du parc Forillon, où l'on paie un doit de passage. On reçoit également une carte et une petite documentation sur l'attitude à adopter si l'on rencontre des ours noirs, présents dans le parc. Il ne faut pas s'inquiéter, ils sont petits et extrêmement craintifs des hommes. Une troupe de voitures remplies de Gaspésiens et de Français nous dépose un peu plus loin à la page de la Grande Grave où l'on se baigne. Un phoque apparait dans l'eau juste à l'endroit où l'on s'est baigné. La journée commence bien.
On marche 15km dans le parc. Au début, le sentier est assez emprunté, donc on prend un chemin qui a l'air plus sauvage. Sur la carte, on se rend compte qu'il est possible de camper légalement et gratuitement dans le parc sur certains sites appelés : camping en arrière pays. Pour 15dollars, on peut même dormir dans un abri en bois. Mais dans tous les cas, il faut prévenir le parc. On demande à un couple de marcheurs qui sortent du sentier si on peut utiliser leur cellulaire. Après 15 minutes, l'affaire est réglée. On a encore 3km à marcher (ça monte nous prévient-on) et nos marcheurs redescendent en pouce sur Gaspé avec leur nain de jardin.
Fatigués, on découvre notre nid pour la nuit : l'abri, une toilette sèche, une table, une perche à ours et une armoire pour entreposer la bouffe à l'abri des ours. Ils ont un super odorat à ce qui parait. Du coup, nous, on trouve que l'armoire et un peu trop près de l'abri. On décide de dormir dans le dur pour éviter de sortir notre tente, d'autant plus qu'il est prévu 96% de chance de précipitation le lendemain.
On est partagé entre notre envie de voir les ours et notre peur, à priori irrationelle. Alors qu'on entend un grognement, on se met à parler plus fort et on met de la musique sur une enceinte. On prend tout de même le temps d'observer une clairière au cas où. La nuit tombe vite. On se couche dans duvets avec nos liseuses, le sommeil arrive doucement. Il faut tout noir, on est au milieu de la forêt... et il est seulement 19h30. On n'a plus le choix de toute façon.
Deux étudiants du CEGEP nous proposent rapidement de nous emmener à l'entrée du parc Forillon, où l'on paie un doit de passage. On reçoit également une carte et une petite documentation sur l'attitude à adopter si l'on rencontre des ours noirs, présents dans le parc. Il ne faut pas s'inquiéter, ils sont petits et extrêmement craintifs des hommes. Une troupe de voitures remplies de Gaspésiens et de Français nous dépose un peu plus loin à la page de la Grande Grave où l'on se baigne. Un phoque apparait dans l'eau juste à l'endroit où l'on s'est baigné. La journée commence bien.
La baie de Gaspé
On marche 15km dans le parc. Au début, le sentier est assez emprunté, donc on prend un chemin qui a l'air plus sauvage. Sur la carte, on se rend compte qu'il est possible de camper légalement et gratuitement dans le parc sur certains sites appelés : camping en arrière pays. Pour 15dollars, on peut même dormir dans un abri en bois. Mais dans tous les cas, il faut prévenir le parc. On demande à un couple de marcheurs qui sortent du sentier si on peut utiliser leur cellulaire. Après 15 minutes, l'affaire est réglée. On a encore 3km à marcher (ça monte nous prévient-on) et nos marcheurs redescendent en pouce sur Gaspé avec leur nain de jardin.
Le parc Forillon
Trois pouceux.se.s
Fatigués, on découvre notre nid pour la nuit : l'abri, une toilette sèche, une table, une perche à ours et une armoire pour entreposer la bouffe à l'abri des ours. Ils ont un super odorat à ce qui parait. Du coup, nous, on trouve que l'armoire et un peu trop près de l'abri. On décide de dormir dans le dur pour éviter de sortir notre tente, d'autant plus qu'il est prévu 96% de chance de précipitation le lendemain.
On est partagé entre notre envie de voir les ours et notre peur, à priori irrationelle. Alors qu'on entend un grognement, on se met à parler plus fort et on met de la musique sur une enceinte. On prend tout de même le temps d'observer une clairière au cas où. La nuit tombe vite. On se couche dans duvets avec nos liseuses, le sommeil arrive doucement. Il faut tout noir, on est au milieu de la forêt... et il est seulement 19h30. On n'a plus le choix de toute façon.
L'abri
La perche à ours pour entreposer sa nourriture en hauteur. Avec la pluie annoncée, on a privilégié l'armoire





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RépondreSupprimerJe suis impatiente de connaître la suite !
RépondreSupprimerBisous de votre petite sœur préférée
bizarre non la rando avec un nain de jardin ?
RépondreSupprimersinon, pour les ours, vous pouvez vous accrocher au bout des perches et mettre la bouffe dans la cabane.
Coucou. C'est toujours avec un grand plaisir que je découvre vos aventures en détail. Heureusement que je ne sais pas tout en direct. Mon trouille mètre serait au maximum... Mille bisous.
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RépondreSupprimerSalut les doudous !
RépondreSupprimerEt maintenant les Ours...
C'est le Canada quand même !
Vous avez de la chance de croiser des gens sympa et d'être souvent hébergés .
Les photos sont super .
Bisous de momov
Super série ! Avec des gens sympas, des Ours, des nains de jardin... a quand les dragons ... Vivement le prochain épisode.
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