Montréal - Québec
Michael nous dépose jeudi matin sur une route assez fréquentée en direction de Sorel Tracy sur l'A30, avec possibilité de tourner sur l'A20 en direction de Québec. Montréal est une très grande ville, cernée de voies rapides, d'autoroutes, et nous nous rendons compte que trouver la route de Québec ne va pas être facile. D'autant plus que nous sommes au sud-ouest et que nous nous rendons vers le nord-est.
Après une heure d'attente le long d'une route trop fréquentée pour que nous soyons vraiment à l'aise, après s'être fait klaxonné et également recouvert de fumée noire d'un mec très malin dans sa voiture, un jeune homme se décide de nous sortir de là.
- Mais vous n'êtes pas fous de faire du pouce sur le bord d'une route aussi fréquentée?
Pour nous aider, il nous dépose à un centre commercial, prêt d'un feu, lieu de la jonction entre entre l'A10 et l'A30. Nous nous séparons : Elouan se poste devant un feu, et moi devant un autre. Finalement, un homme s'arrête à ma hauteur, il peut nous déposer sur l'entrée de l'A20. Je cours chercher Elouan, qui discute avec un agent de sécurité. Il semblerait que le centre commercial soit une propriété privée et que l'on ait pas le droit de faire du pouce ici. Pourtant, à l'endroit ou se trouve Elouan, il y a un arrêt de bus. En clair, on a le droit d'attendre son bus, mais pas de faire du stop.
Nous montons dans notre nouvelle voiture et sommes déposés à Sainte Julie, sur l'A20, deux heure après avoir commencé notre journée.
Nous attendons une heure avant l'insertion, puis un homme s'arrête. Il peut nous déposer à Drummondsville. C'est un ancien pouceux à l'accent assez prononcé, si bien que je ne comprends pas bien le lieux dont il nous parle. Ma connaissance approximative de la région n'aide pas non plus. Arrivé à Drummondsville, il nous offre 8$ de fruits et cherche longuement avec nous le meilleur endroit pour repartir.
Après, enfin, une attente ridicule sur l'insertion, une dame s'arrête à notre hauteur. Il s'agit de Valérie, une autrice - c'est le terme approprié au Québec, donc pas de débats inutiles s'il vous plait. 20 kilomètres plus loin, c'est Sam, chercheur sur la question de la sécurité alimentaire qui s'arrête.
- Salut les boys !
Il fait un détour et nous dépose sur une aire de repos, à 100 km de Québec.
C'est très calme, le débit de voiture est faible. Après une heure d'attente, une voiture s'arrête, immatriculée au Nouveau-Brunswick (province au sud du Québec). Il nous parle en anglais.
- Hey les gars, où allez vous? Ok, j'y vais mais ma femme me demande de ne faire monter personne avec moi dans la voiture. Vous attendez depuis combien de temps. Fuck, holy shit... Allez, montez. Est ce que je doit ranger mon flingue où le garder avec moi?
A ce moment précis, nous réalisons être proche des Etats-Unis. La personne qui nous fait monter dans sa voiture est Paul Higgins. Un ancien joueur de Hockey dans sa jeunesse au Toronto Mapple Leafs qui a du arrêter sa carrière prématurément suite à des soucis personnel. Il a ensuite travaillé dans le bâtiment, ce qu'il nomme "structure" en anglais. Il est très amical et parle beaucoup. Il raconte avoir hébergé récemment deux voyageurs plusieurs jours dans sa maison vers Toronto. Il est tellement heureux de nous avoir dans sa voiture qu'il appelle sa femme pour la narguer :
- Coucou mon amour, sais tu qui je viens de rencontrer sur le bord de la route?
Plus tard, il appellera aussi une de ses filles vivant à Edmonton pour lui parler de nous. Les deux semblaient un peu blasées par l'appel de Paul, ce aui semblait bien l'amuser.
Arrivé à Lévis, en face de Québec, Paul nous offre un snack au drive de Saint-Hubert. Je ne me rend compte de rien, je pense qu'il est en train de se garer, mais finalement j'entends une petite voix qui dit :
- Bonjour, qu'est ce que ce sera pour vous?
Et là je galère entre l'interphone qui grésille et Paul qui me donne ses explications en même temps. Je demande à la personne de répéter chaque phrase et doit passer pour le Français prétentieux qui ne fait aucun effort avec l'accent Québecois. Nous mangeons sur un banc, et contrairement à ce qui était prévu, Paul nous conduit à l'université Laval où nous devons retrouver un vieil ami. Quand nous descendons, il veut donner à Elouan un de ses pulls et nous avons du mal à lui expliquer, et finalement il nous donne 10$ chacun. Quand il finit par repartir, nous sommes un peu tristes mais il faut dire qu'il nous a épuisé le bougre. Quelle personnalité...
Il est 19h et il nous a fallu la journée pour traverser 250 pauvres km.
Jean-Christophe vient nous chercher devant le bâtiment Desmarais de l'université.
Après une heure d'attente le long d'une route trop fréquentée pour que nous soyons vraiment à l'aise, après s'être fait klaxonné et également recouvert de fumée noire d'un mec très malin dans sa voiture, un jeune homme se décide de nous sortir de là.
- Mais vous n'êtes pas fous de faire du pouce sur le bord d'une route aussi fréquentée?
Elouan sur l'entrée de l'A30
Pour nous aider, il nous dépose à un centre commercial, prêt d'un feu, lieu de la jonction entre entre l'A10 et l'A30. Nous nous séparons : Elouan se poste devant un feu, et moi devant un autre. Finalement, un homme s'arrête à ma hauteur, il peut nous déposer sur l'entrée de l'A20. Je cours chercher Elouan, qui discute avec un agent de sécurité. Il semblerait que le centre commercial soit une propriété privée et que l'on ait pas le droit de faire du pouce ici. Pourtant, à l'endroit ou se trouve Elouan, il y a un arrêt de bus. En clair, on a le droit d'attendre son bus, mais pas de faire du stop.
Nous montons dans notre nouvelle voiture et sommes déposés à Sainte Julie, sur l'A20, deux heure après avoir commencé notre journée.
L'attente à Sainte-Julie, le panneau de Québec dans le dos
Nous attendons une heure avant l'insertion, puis un homme s'arrête. Il peut nous déposer à Drummondsville. C'est un ancien pouceux à l'accent assez prononcé, si bien que je ne comprends pas bien le lieux dont il nous parle. Ma connaissance approximative de la région n'aide pas non plus. Arrivé à Drummondsville, il nous offre 8$ de fruits et cherche longuement avec nous le meilleur endroit pour repartir.
Après, enfin, une attente ridicule sur l'insertion, une dame s'arrête à notre hauteur. Il s'agit de Valérie, une autrice - c'est le terme approprié au Québec, donc pas de débats inutiles s'il vous plait. 20 kilomètres plus loin, c'est Sam, chercheur sur la question de la sécurité alimentaire qui s'arrête.
- Salut les boys !
Il fait un détour et nous dépose sur une aire de repos, à 100 km de Québec.
C'est très calme, le débit de voiture est faible. Après une heure d'attente, une voiture s'arrête, immatriculée au Nouveau-Brunswick (province au sud du Québec). Il nous parle en anglais.
- Hey les gars, où allez vous? Ok, j'y vais mais ma femme me demande de ne faire monter personne avec moi dans la voiture. Vous attendez depuis combien de temps. Fuck, holy shit... Allez, montez. Est ce que je doit ranger mon flingue où le garder avec moi?
A ce moment précis, nous réalisons être proche des Etats-Unis. La personne qui nous fait monter dans sa voiture est Paul Higgins. Un ancien joueur de Hockey dans sa jeunesse au Toronto Mapple Leafs qui a du arrêter sa carrière prématurément suite à des soucis personnel. Il a ensuite travaillé dans le bâtiment, ce qu'il nomme "structure" en anglais. Il est très amical et parle beaucoup. Il raconte avoir hébergé récemment deux voyageurs plusieurs jours dans sa maison vers Toronto. Il est tellement heureux de nous avoir dans sa voiture qu'il appelle sa femme pour la narguer :
- Coucou mon amour, sais tu qui je viens de rencontrer sur le bord de la route?
Plus tard, il appellera aussi une de ses filles vivant à Edmonton pour lui parler de nous. Les deux semblaient un peu blasées par l'appel de Paul, ce aui semblait bien l'amuser.
Arrivé à Lévis, en face de Québec, Paul nous offre un snack au drive de Saint-Hubert. Je ne me rend compte de rien, je pense qu'il est en train de se garer, mais finalement j'entends une petite voix qui dit :
- Bonjour, qu'est ce que ce sera pour vous?
Et là je galère entre l'interphone qui grésille et Paul qui me donne ses explications en même temps. Je demande à la personne de répéter chaque phrase et doit passer pour le Français prétentieux qui ne fait aucun effort avec l'accent Québecois. Nous mangeons sur un banc, et contrairement à ce qui était prévu, Paul nous conduit à l'université Laval où nous devons retrouver un vieil ami. Quand nous descendons, il veut donner à Elouan un de ses pulls et nous avons du mal à lui expliquer, et finalement il nous donne 10$ chacun. Quand il finit par repartir, nous sommes un peu tristes mais il faut dire qu'il nous a épuisé le bougre. Quelle personnalité...
On n'oubliera pas Paul Higgins
Jean-Christophe vient nous chercher devant le bâtiment Desmarais de l'université.



C'est super...bisous
RépondreSupprimerAh ah! Génial, ça promet pour la suite ! Have fun and take care!
RépondreSupprimerSuper. Maman
RépondreSupprimerAu fait, mon blog c'est https://mamie56.blogspot.com
RépondreSupprimerWouhou ! Bonne route à vous deux <3
RépondreSupprimerDéjà une nouvelle semaine qui commence!
RépondreSupprimerAvancez bien et portez-vous bien .
Gros bisous
Quelle belle rencontre avec vous deux. Au plaisir de vous revoir.
RépondreSupprimerDiane et Patrice
Dur-dur le travail à la ferme !?
RépondreSupprimerCe qui est positif c'est que ça donne des muscles !!!
Courage !
Aurez-vous un peu de temps pour balancer des photos ?
C'est vraimeeent incroyabbbble !
RépondreSupprimerNous suivons vos aventures avec bonheur et pensons bien à vous. Nous avons revu quelques endroits que nous connaissons .Bisous
RépondreSupprimersuper.Pensons à vous
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