Traversée de l'Alberta - 15 au 17 octobre
Le lendemain,
tout est gelé autour de la tente. Les températures étaient bien en dessous de 0
degré cette nuit.
Heureusement, pas de nuage dans le ciel. Encore une fois, on se poste à la fois sur l’autoroute et sur l’insertion, pour finalement ne choisir que celle-ci. Deux voitures peuvent nous déposer à l’autre sortie de Brooks mais nous conseillent de rester ici. Ce que l’on fait. Mais le trafic s’estompe et on décide de marcher les trois km jusqu’ à la sortie. Même s’il fait plus chaud que les jours précédents, le vent glacial des prairies me fait passer un mauvais moment. Long en plus. Entre les deux insertions, on attend 5h30 à Brooks. Les temps continuent de s’allonger. Beaucoup de conducteurs nous font des signes pour nous dire qu’ils tournent dans peu de temps. En fait, ils se rendent à une usine à l’ouest de Brooks. Finalement, Lyle s’arrête, et nous propose de nous emmener a Calgary. Cheveux longs, barbe, yeux bleus et visage marqué. Entre le rockeur et le motard. Il roule un marron en conduisant et on écoute du rock. Ses mains sont noires de crasse a force de réparer des voitures et des motos à Olds au nord de Calgary.
Réveil frisquet
Heureusement, pas de nuage dans le ciel. Encore une fois, on se poste à la fois sur l’autoroute et sur l’insertion, pour finalement ne choisir que celle-ci. Deux voitures peuvent nous déposer à l’autre sortie de Brooks mais nous conseillent de rester ici. Ce que l’on fait. Mais le trafic s’estompe et on décide de marcher les trois km jusqu’ à la sortie. Même s’il fait plus chaud que les jours précédents, le vent glacial des prairies me fait passer un mauvais moment. Long en plus. Entre les deux insertions, on attend 5h30 à Brooks. Les temps continuent de s’allonger. Beaucoup de conducteurs nous font des signes pour nous dire qu’ils tournent dans peu de temps. En fait, ils se rendent à une usine à l’ouest de Brooks. Finalement, Lyle s’arrête, et nous propose de nous emmener a Calgary. Cheveux longs, barbe, yeux bleus et visage marqué. Entre le rockeur et le motard. Il roule un marron en conduisant et on écoute du rock. Ses mains sont noires de crasse a force de réparer des voitures et des motos à Olds au nord de Calgary.
Pare brise et nuage
Il nous conseille
d’aller manger au Peter’s Drive, un resto-drive sans salle, entouré de
parkings. Lyle mange un bout avec nous puis part en nous donnant un petit
cadeau.
Le logement que l’on a réservé pour cette nuit est juste à coté, mais ne sera disponible que dans deux heures. On part marcher dans le centre-ville. Sur une colline, on surplombe la ville et ses tours. Calgary est belle, orangée, l’obscurité la recouvre doucement. On marche devant les hôtels de luxe : les employés garent les voitures, les clients sont bien sapés.
Burger et frites familiales
Le logement que l’on a réservé pour cette nuit est juste à coté, mais ne sera disponible que dans deux heures. On part marcher dans le centre-ville. Sur une colline, on surplombe la ville et ses tours. Calgary est belle, orangée, l’obscurité la recouvre doucement. On marche devant les hôtels de luxe : les employés garent les voitures, les clients sont bien sapés.
Downtown
On remonte vers
notre chambre mais on décide de se poser sur un banc avec vue sur la ville. On
s’assoit et trois personnes s’installent autour de nous, l’air un peu perdu. On
doit vraiment être schlag. L’un nous parle, en tailleur à coté du banc. Il sort
de temps à autre une fiole d’alcool de sa veste qu’il boit à petite gorgée. C’est
un maçon dont l’année a été merdique : sa femme l’a quitté, il ne peut
plus voir ses enfants… Il est fâché contre l’argent, nous parle de la violence
du monde. Mais on ne comprend pas tout. A un moment, il parle des tours de
Calgary, complètement éclairées alors que plus personne n’y travaille. La nuit
tombe complètement et on finit par partir.
Douche, lessive,
Friends…
L’heure limite
pour partir est à 11 heures et on ne libère la chambre qu’ à 11h. On avale préalablement
un paquet entier de Nesquik que j’offre à Elouan comme surprise du matin. Notre
chambre est juste à coté de la 1 qui traverse les quartiers nord de la ville.
On la longe avec un panneau Banff en essayant d’atteindre un spot le plus à l’ouest
possible. Un homme en skateboard nous interpelle.
« Gentlemen,
je vais chercher ma voiture et je peux vous emmener sur l’autoroute à une
station essence »
On quitte donc
facilement Calgary en passant à coté du tremplin de saut à ski des jeux de 88.
Arrivés à la station essence, la première voiture qui passe devant Elouan nous propose de monter. Wha ! Ca faisait longtemps qu’on n’avait plus connu ca. Andreas revient de ces sept jours de travail sur des gisements de pétrole au nord de l’Alberta et rentre chez lui à Golden avec une idée en tete : fumer de l’herbe. Les Rocheuses forment un mur face à nous duquel on ne fait que se rapprocher.
On rentre dans le parc national de Banff et on aperçoit un groupe
de Wapitis sur une rivière. Andreas arrête la voiture et on part les observer.
Le male finit par faire son apparition avec ses bois immenses. Ayant vu notre
voiture sur le bas coté, d’autres groupes nous rejoignent.
Arrivés à la station essence, la première voiture qui passe devant Elouan nous propose de monter. Wha ! Ca faisait longtemps qu’on n’avait plus connu ca. Andreas revient de ces sept jours de travail sur des gisements de pétrole au nord de l’Alberta et rentre chez lui à Golden avec une idée en tete : fumer de l’herbe. Les Rocheuses forment un mur face à nous duquel on ne fait que se rapprocher.
Un mur naturel
En vidéo
Les wapitis sont là
Andreas nous fait
visiter Banff depuis sa voiture, de la rue principale au magnifique hôtel de
luxe. Puis nous retrouvons Marie pour manger un bout et boire une bière. Les
prix sont exorbitants, la ville étant touristique, mais l’odeur nous fait
craquer et on commande un hamburger au steak de bison. Elouan et moi allons réserver
une nuit de camping de le parc puis, tous les trois, nous fumons dans un parc.
L'hôtel Fairmont
Marie retourne à
son hôtel alors que nous marchons 8km le long d’une rivière afin d’atteindre
notre campement. On ne plaisante pas cette fois : le site d’entreposage de
la nourriture, de pique nique et le foyer sont à 300 mètres du site de camping.
Il y a des grizzlis dans la région.
En sortie de Banff
On profite de la lumière
du jour pour rester sur la rivière et admirer les montagnes et lorsque l’obscurité
s’étend, on va manger près du feu, essayant d’éviter sa fumée.
La nuit est
calme, on se lève à 7h15 pour rejoindre Marie à 9h a Banff. On traverse la rivière
et notre chemin est assez ouvert sur le lac. On voit deux cyclistes, puis on
trouve une carte bancaire par terre. Arrives a l’hôtel Fairmont, les cyclistes
sont là. Je cours vers eux :
-
Est-ce
que l’un d’entre vous est Alexandre Ryle ?
-
Oui,
un peu surpris.
Je rends la
carte. Ils devaient être assez riches pour séjourner dans l’hôtel.
Réveil
Sur le chemin
On retrouve Marie
qui nous a propose de nous emmener au lac Peyto sur la route de Jasper. On
change de parc en payant les droits d’accès à un péage, et on commence l’ascension.
Il y a de plus en plus de neige et on croise plusieurs glaciers. Arrives au lac
Peyto, on apprend qu’il est fermé pour cause de travaux. Vu la quantité de
neige et le froid, on aurait eu du mal à randonner. Une déneigeuse roule vers
nous, éjecte des gravillons et marque le pare brise de Marie d’un bel impact en
son milieu.
Un glacier
la bande
La route
On redescend en
s’arrêtant sur différents points de vue. La température remonte à chaque arrêt.
Je propose à un groupe de touristes japonais de les prendre en photos et ils
ont l’air super surpris. Ils insistent pour prendre une photo de nous trois
afin de rendre la pareille et en même temps, ils nous prennent en photo avec
leur appareil. Alors que l’on veut repartir, un homme reste juste devant ma portière,
à répéter « Thank you » en souriant largement. On ne peut s’empêcher
de rire.
C’est reparti. On
quitte le parc de Jasper et on doit décider si on accompagne Marie jusqu'à
Kelowna ou si on continue notre chemin de notre coté, et dans ce cas, choisir
une ville ou descendre.
Tim Horton’s à
Golden. On passe Revelstoke, et finalement on descend en sortie de Sicamous sur
la 97. On souhaite descendre vers le sud, comme Marie, mais peut être qu’en
faisant du stop on trouvera un hébergement.
Nous sommes désormais en Colombie-Britannique, et on quitte la Transcanadienne.
Nous sommes désormais en Colombie-Britannique, et on quitte la Transcanadienne.
















Bravo pour ce récit et photos magnifiques. Attention au froid! Bisous de nous deux
RépondreSupprimerVous avez loupé les bains chauds à Banff.. Ou c'était trop cher? Très bon souvenir de Banff pour moi...et de Jasper également, mais c'était déjà touristique il y a 30 ans et donc cher. Bisous
RépondreSupprimercela rappelle des souvenirs de randonnées dans les parcs des rocheuses, mais c'était il y a longtemps., trop longtemps. faites attention au coca glacé, ce n'est pas toujours digeste...bises à tous les deux
RépondreSupprimerBonjour les p'tits loups !
RépondreSupprimerLes photos sont très belles, les couleurs font rêver ... et les commentaires dignes des meilleurs .
Quel plaisir de vous accompagner quelques instants chaque jour .
En plus, nous on peut vivre tout cela de façon adaptée à nos possibilités, dans un fauteuil bien au chaud ....
Chacun sa route, et la vôtre est magnifique .
Merci de partager l'aventure .
Bizzz